À Giovanni Dotoli
Fidèle à ton antique office
Manifeste à l’appui
Tu nous offres
De la main de la poésie
Une rose à sept pétales
Pour nous aider
À voir l’invisible
Et prononcer l’imprononçable
Nous en déchiffrons les signes
Ligne après ligne
Chiffre après chiffre
De sept à soixante-dix-sept
Et écoutons ton chant de poète
Se mêler à celui de l’eau
Qui court dans le ruisseau
De notre champ intérieur
À l’affut de la moindre éclaircie
Dans les brumes de la vie
Pour conjurer par l’intuition
Les prophéties négatives
De la froide raison
Et oublier les cris
Des oiseaux de malheur
En toute saison