Maria Zaki, la poésie vous a prêté  la main. Une chance qu’il convient de garder telle quelle. Probable improbable – d’une éternité plus ou moins fugitive – la poésie veille sur les secrets de la langue.

De l’émotion qui vous saisit à son intériorisation, de celle-ci à la mise en forme, elle suit un itinéraire qui ne peut être qu’initiatique.

Je trouve en vous un talent réel, doué de fine sensibilité et de sollicitude, un talent tourné vers ce que vous appelez à propos : formes sensibles de la vie.

Je souhaite que vous continuiez dans cette voie, sans l’altérer, avec une exigence plus grande vis-à-vis de la forme. Nous verrons cela dans le détail, si vous le voulez.

Avec ma vive sympathie.


Un lecteur attentif


Abdelkébir Khatibi


Rabat, le 6 novembre 1993