Un vers l'Autre
Il y a ce rêve
Ce rêve incessant
Qui me perd et me recouvre
Me disperse et me reforme
Indestructible
A fleur d’eau
Ta voix familière
Atteint toujours
Ma troisième oreille
Imprégnée des fonds marins
Ta main lestée
Seulement de quelques coquillages
Flâne sur mes rivages
Me montrant comment
Mesurer la transparence
Et renouer avec le désir
A la première lueur de l’aube
Se mesure
L’impossible serrement
Ou le possible serment
Qui adoucit le tranchant
Des trois cent soixante-cinq jours !
Avec rires et larmes
Je te dis :
Tu es toujours ici
Tu me réponds :
Ici mais dehors !
Je comprends que tu es ailleurs
Et que l’ailleurs est ici !
Poème publié sur eljadida.ma, le 16 mars 2010
http://www.eljadida.ma/actualite_news_el_jadida/au-regrette-abdelkebir-khatibi-a3185.html